Bienvenue sur Aveyron Environnement
Le site portail qui fait le tour des enjeux de l'environnement du département de l'Aveyron
Thématiques
Découvrez nos thématiques, documentez vous et devenez acteurs...
Sciences Participatives
Signalez-nous vos observations et participez aux avancées de la science en Aveyron !
Annuaire des Acteurs
Retrouvez les acteurs de l'environnement en Aveyron...
Les Ressources
Une large documentation à votre disposition !

D

M

D

D



Eau

Les principaux cours d'eau

  Longueur totale (km) Bassin versant (km2) Débit moyen (m3/s)
Aveyron 291 5300 57
Tarn 381 15700 233
Lot 485 11400 153
Truyère 167 3300 60
Viaur 168 1530 15
 

Les eaux souterraines

L'Aveyron se caractérise par des systèmes aquifères de type libre ou phréatique, alimentés par les eaux de pluie et dans lesquelles l'eau souterraine est à la même pression que l'atmosphère. Les principaux réservoirs souterrains sont constitués par les Causses. Dans ces grands massifs calcaires, l'eau circule dans des fissures, des galeries, parfois de grandes dimensions, organisés en réseau, le karst. Sur la périphérie des Causses et dans les vallées, l'eau qui s'est infiltrée dans les fissures de la roche ressort par des sources appelées résurgences.

 

Le reste du département n'est plus concerné que par des nappes souterraines de moindre importance, plutôt en terrains cristallins voire en terrains sédimentaires.

Zones humides

Les zones humides constituent des milieux tout à fait originaux dans le paysage aveyronnais.

Elles jouent un rôle considérable en période de sécheresse grâce au stockage et à l’alimentation des sources et ruisseaux en eau.


Les tourbières acides de l’Aubrac et du Lévézou sont les plus nombreuses et bénéficient d’un regain d’intérêt de la part du monde agricole, lié aux étés très secs que le département a connu ces dernières années.

 

Elles peuvent constituer des ressources de fourrage intéressantes et on y encourage un pâturage extensifqui a pour intérêt de maintenir les milieux ouverts, sans les dégrader.

Ces tourbières favorisent le développement de plantes très spécifiques adaptées au manque de matières azotées de ces milieux (Drosère , carex, linaigrette…)

 


Les tourbières alcalines sont quant à elles envahies par la roselière riche en espèces comme les prêles et les caladiums.

Certaines zones humides offrent une flore très particulière, comme dans le Rougier de Camarès, où l’unique source salée du département contient des plantes halophytes (plantes qui peuvent vivre dans des milieux à forte salinité).

 

Pour une meilleure connaissance de ces milieux, des inventaires ont été ou sont mis en œuvre.

Ainsi, un Atlas des zones humides de l’Aubrac et du Lévézou (paru en 2009, édité par l’ADASEA de l’Aveyron) est consultable auprès du CPIE du Rouergue.


Pour les collectivités ou les particuliers qui souhaitent s’informer ou obtenir une aide quant à la gestion respectueuse d’une zone humide, la Cellule d’Assistance Technique des Zones Humides de l’Aveyron (CATZH Aveyron) et le Réseau SAGNE qui agissent en faveur de la conservation des zones humides de Midi-Pyrénées.

 

Survolez la carte pour faire apparaître les endroits où on trouve des zones humides

 

Les tourbières

Une tourbière est un écosystème fragile composé de plantes qui se sont adaptées à un milieu très humide et acide. Du fait de l'humidité toujours présente, les végétaux ne peuvent pas se décomposer entrainant une accumulation de la matière organique.

 

C'est ce qui forme la tourbe. Milieu toujours humide, les tourbières contribuent à gérer naturellement les stocks d’eau : elles atténuent les excès et assurent une ressource de qualité quand l’eau vient à manquer. Malgré leur valeur patrimoniale et leur rôle écologique, trop souvent encore, les tourbières sont négligées, en proie à l’assèchement naturel.

 

Depuis plusieurs années, les tourbières de l'Aveyron sont connues et suivies par un programme qui a permis dans un premier temps de les inventorier, puis dans un second temps de définir et mettre en œuvre des mesures de gestion adaptées à leur conservation, en collaboration avec les propriétaires, souvent agriculteurs. 

 

La tourbière des Rauzes, à Vezins-de-Lévezou propriété en partie du Conseil Général de l'Aveyron, reste le premier Espace Naturel Sensible (ENS) du département et fait l'objet d'une valorisation pédagogique avec un guide de visite. Espaces Naturels Midi-Pyrénées consacre une partie de son site internet aux tourbières et a édité un guide sur les tourbières de la Région. On y trouve notamment la liste des communes du département où il existe une ou plusieurs tourbières. Pour en savoir plus sur les zones humides, vous pouvez consulter la page "Zones humides" de ce site ou le site du Pôle-relais Tourbières.

 

linaigrettes, tourbière des Rauzes.

 

Les mares, étangs et lacs

 

• Les mares sont de petites étendues d'eau peu profonde et stagnante. Elles ont une origine qui peut être naturelle ou artificielle et constituent très souvent un habitat diversifié pour de nombreux batraciens (un des groupes les plus menacés au niveau mondial), mollusques, insectes et oiseaux.Les mares sont en régression partout mais ces dernières années, des opérations de restauration de lavogne ou de sensibilisation autour des mares ont permis d'insister sur leur importance.

 

• Un étang est plus petit qu'un lac. Sa profondeur n'excède habituellement pas deux mètres et la végétation bénéficiant de bons apports solaires peut se développer et occuper une partie du plan d'eau l'été. On en trouve de beaux exemples au sud de Rignac, aux étangs de Bournazel et Privezac, tous deux appartenant au site Natura 2000 des étangs du Ségala.

 

• Les lacs de l'Aveyron ont une origine humaine. Pour la plupart, il s'agit d'importants réservoirs d'eau destinés à la production hydroélectrique. Les lacs du Lévézou (Pont-de-Salars, Bages, Pareloup, Villefranche-de-Panat, Saint-Amans) comme ceux qui jalonnent le cours de la Truyère (lac de Sarrans) ont précisément cette fonction.Créés dans les années 50, ces lacs de barrage forment un vaste système permettant de collecter les eaux du Viaur et de ses affluents pour alimenter deux centrales hydroélectriques (Alrance et Le Pouget). Ils sont  reliés entre eux par des galeries souterraines.

 

Le lac de Pareloup, de part sa superficie de 1290 hectares est le plus grand lac du département et le 7ème plus grand lac artificiel de France.

 

En 2004 le lac de la Brienne (sur la commune de Luc-la-Primaube) a été réalisé pour permettrel’irrigation de terres agricoles.

 

Ces lacs ont tous un rôle économique important et représentent également un grand attrait touristique grâce à leurs différents aménagements.

Page 5 sur 5

Lettres d'information

Vous souhaitez recevoir notre lettre d'information ?
Inscrivez vous !
Please wait

Contactez Nous

Required *

 

Nos Partenaires