Faire le lien entre alimentation et environnement, c’est penser à son alimentation en terme de durabilité, de respect de l’environnement et des humains. L’alimentation durable se définit comme l’ensemble des pratiques alimentaires qui visent à nourrir les femmes et les hommes en qualité et en quantité, aujourd’hui et demain, dans le respect de l’environnement.
Limiter les impacts environnementaux de l’alimentation en mangeant moins de viande
Ces impacts se répartissent sur l’ensemble de la chaîne alimentaire, avec un poids prédominant de la production agricole et notamment de l’élevage animal. Comment manger durable, baisser son empreinte carbone et faire du bien à sa santé ? En mangeant moins souvent des protéines animales, au profit d’une viande de meilleure qualité.
N’oublions pas non plus la consommation de céréales et de légumineuses riches en protéines végétales, offrant des alternatives intéressantes aux plats carnés. De plus, la culture de légumineuses permet de maintenir et d’améliorer la qualité du sol.
En Aveyron, des producteurs se sont lancés dans la culture de lentilles vertes et corail et de sarrasin (Larzac, Lévezou, Vallée du Lot…).
Le défi Familles Bio Plaisir
Partant du constat que de plus en plus de citadins se déconnectent de l’agriculture, que beaucoup de personnes ont des préjugés sur l’agriculture biologique et que le budget lié à l’alimentation est en constante régression, Rodez Agglomération dans le cadre du TEPCV, l’APABA et Progress proposent à des familles de relever le « Défi familles bio plaisir » pour la seconde édition, à Gourgan.
Ce Défi propose de modifier durablement ses pratiques de consommation en augmentant la part de produits bios et locaux mais sans modifier le budget alloué à l’alimentation.
Des accompagnements sous forme d’ateliers cuisine, de visite de fermes ou de conférence avec une diététicienne permettent aux participants de découvrir de nouvelles saveurs et de créer du lien sur leur quartier.
De plus, en favorisant ces produits de qualité plus nutritifs, et en repensant leurs modes de consommation, les participants seront invités à observer les effets de ces changements sur leur santé.
Le Défi dure six mois et commence en janvier 2019 par le recrutement des familles.
Pour plus d’informations, contactez Lisa Spetz à l’APABA (05.65.68.11.52 – Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.) ou consultez la présentation du Défi 2018 : Familles- -Bio Plaisir- - aveyron.gouv.fr
Circuits courts, consommation locale et de saison
En consommant des produits locaux et de saison, on réduit son empreinte écologique avec un transport réduit et surtout optimisé. Cela permet d’améliorer la qualité de l’air car on prend moins sa voiture, de diminuer les déchets liés aux emballages et donc d’améliorer son cadre de vie.
Le système des AMAPs, Aide au Maintien de l’Agriculture Paysanne, permet de s’approvisionner en produits bio et locaux.
http://www.aveyron-bio.fr/diffusio/fr/annuaire/legumes/rodez/
http://www.aveyron-bio.fr/fr/consommez-bio/annuaire-bio-aveyron.php
http://www.aveyron-bio.fr/fr/annuaire/fruits.php
D’autres réseaux de consommateurs se sont mis en place comme les loco-motivés sur le Lévezou ou les Paniers Paysans.
Soutenir une agriculture respectueuse de l’environnement et de la santé
L’agriculture biologique, (AB) se base sur le respect des humains, de la nature, des animaux et le non-recours aux intrants chimiques de synthèse.
En Aveyron ce sont 782 fermes qui se sont installées en agriculture biologique en 2016, ce qui en fait le deuxième département français en surface certifiée AB. Cela représente 12,5 % de la surface agricole utile départementale alors que la moyenne nationale est de 6,6 %. Presque 50% du cheptel national de brebis lait AB est en Aveyron.