Depuis les débuts de l'humanité, les besoins énergétiques ont été multipliés par 115, le secteur des transports et celui de l'industrie étant les plus gourmands.
Aujourd'hui, nous savons que les ressources sont proches de l'épuisement.
De plus, depuis quelques années, les voix de nombreux scientifiques se sont élevées pour alerter sur le réchauffement climatique causé notamment par la combustion de pétrole et de charbon pour produire de l'énergie.
A l’heure actuelle les réserves prouvées sont estimées à environ :
- 250 ans pour le charbon
- 70 ans pour l’uranium
- 60 ans pour le gaz
- 40 ans pour le pétrole
Le département de l’Aveyron produit à peu près ce qu’il consomme mais la plus grande partie de sa production est liée aux barrages.
Comme ceux-ci ne fonctionnent que pendant un tiers de l’année, le reste du temps notre électricité est d’origine nucléaire.
La prise de conscience du problème posé par le stockage et le traitement des déchets nucléaires occupe le devant de la scène.
La radioactivité de ces déchets peut subsister des centaines de milliers d’années. Si nous sommes capables de les stocker aujourd’hui, qu’en sera-t-il demain pour nos très lointains descendants ?
En Aveyron, un projet de stockage souterrain des déchets radioactifs à vie longue a été rejeté par la population du Ségala.
Par ailleurs, une commission locale d’information et de surveillance veille sur l’impact qu’a pu avoir l’exploitation d’uranium à Bertholène.
Si le site est fermé, il a laissé derrière lui près de 500 000 tonnes de résidus de traitement du minerai d'uranium faiblement radioactifs, qui continuent à être surveillés.