Au cours de la formation des sous-sols aveyronnais, différentes ressources minérales se sont mises en place et ont ensuite été exploitées par l’homme.
Le charbon
Certains dépôts sédimentaires qui ont comblé les bassins formés à l’ère primaire étaient très riches en végétaux. Cette matière riche en cellulose et en lignine, s’est progressivement accumulée dans les profondeurs du sol et s’est transformée en charbon. Son exploitation est donc souvent souterraine (mines) mais les plissements et l’érosion peuvent faire affleurer le charbon qui est alors extrait à ciel ouvert comme c’était le cas à Decazeville jusqu’en 2001.
Un produit charbonneux se forme également dans Les tourbières. Cependant, l’absence d’enfouissement ne mène jamais à un vrai charbon mais à de la tourbe, moins riche en carbone (55% de carbone contre 85% pour le « vrai » charbon et 60% pour la houille).
Le gypse
Les carrières de gypse du Rougier de Camarès ont été exploitées dès le 18ème siècle. Chauffé pendant plusieurs heures dans des fours à 150°, le gypse était transformé en blocs de plâtre. Une fois réduit en poudre par les moulins, il pouvait servir à la construction ou à l’agriculture.
Les métaux
Des filons métallifères se sont mis en place dans les failles du socle hercynien aveyronnais. Certains ont été exploités du temps des Romains à nos jours. Plomb, zinc, argent, cuivre, fer… les gisements ne manquaient pas. Parmi eux, il faut noter particulièrement celui de Bertholène qui contenait un élément métallique radioactif : l’uranium.