La production d'eau potable reste la priorité, en particulier en période sèche où les restrictions parfois mises en place ont pour objet de protéger les captages.
En Aveyron, l'irrigation est moins source d'inquiétude que l'impact des activités agricoles sur la qualité des cours d'eau. Les contrats de rivière du département sont les artisans d'actions fortes et démonstratives pour réduire les pollutions.
Ces actions portent sur la mise aux normes de bâtiments d'élevage, la création de bandes enherbées, la végétalisation des berges, la mise en place d'opération Ferti-Mieux pour une utilisation adaptée des fertilisants...
Dans l'industrie, l'eau sert à laver, chauffer ou refroidir, participe à des réactions chimiques... Aussi, du côté des industriels, des efforts ont été faits pour limiter les pollutions et réduire les consommations. Ainsi, l'entreprise Umicore de Viviez a entrepris la réhabilitation de son site qui doit s'achever en 2015. Plus d'un million de m3 de matériaux, chargés en métaux lourds (cadmium, arsenic, plomb notamment), vont être rendus inertes et déplacés. Il s'agit d'une des principales sources de pollution du bassin Adour-Garonne. A Cantaranne, zone industrielle de Rodez, les industries agro-alimentaires qui se concentrent là, rejettent leurs eaux chargées de lait et de sang dans une station d'épuration spécifique qui assure un prétraitement de ces déchets organiques.
Enfin le tourisme est responsable d'une utilisation importante de l'eau dans notre département avec ses nombreux lacs et sites de baignade, ses rivières où sont implantées des bases nautiques, ses clubs de spéléologie... Comme dans le Carladez, et Le Lévézou.