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Energie

Le soleil

Le solaire thermique

Le principe est simple : capter la chaleur du soleil pour réchauffer un fluide. Ce fluide circule dans un ballon contenant de l’eau chaude et l’eau chaude réchauffée à son tour peut soit être utilisée comme eau chaude sanitaire (dans la douche, le bain…), soit circuler dans des radiateurs et servir à chauffer un bâtiment.  C’est la technique la plus utilisée parce que c’est la plus facile à mettre en œuvre.

 

Le Plan Soleil est un programme mis en œuvre par l’ADEME et les Pouvoirs Publics depuis 1999 pour permettre le développement du solaire thermique en France métropolitaine. Dans ce cadre la région Midi-Pyrénées se place en tête des régions de France.


Selon le dernier état des lieux de l'Observatoire Régional de l'Energie en Midi-Pyrénées (OREMIP), le département de l'Aveyron se trouve en troisième position avec 11% des chauffe-eau solaires individuels installés en Midi-Pyrénées et en seconde position dans l'installation des chauffe-eau solaires collectifs. 109 installations de séchage solaire des fourrages en grange ont également été répertoriées en 2006, plaçant le département très largement en tête de la région.

 

Le solaire photovoltaïque

 

Il s’agit de convertir la lumière du soleil en électricité. Une installation solaire photovoltaïque est constituée de deux éléments :
- des modules photovoltaïques pour transformer l’énergie radiative du soleil en électricité,
- un dispositif électronique appelé onduleur afin que cette électricité produite en courant continu soit transformée en courant alternatif et compatible avec le courant distribué.
Pour devenir producteur d’énergie renouvelable, il suffit d’injecter tout ou partie de l’électricité localement produite sur le réseau public de distribution. Aujourd'hui, la quasi totalité des producteurs vendent l’électricité produite, et achètent celle nécessaire à leur propre consommation.

L'Union Européenne s'est fixée des objectifs ambitieux dans un plan « climat énergie » à l'horizon 2020 : atteindre une proportion de      20 % d'énergie renouvelable dans la consommation d'énergie finale.
Cet objectif a été porté par la France dans la loi « Grenelle 1 » à 23 %. Depuis, un nombre croissant de projets voient le jour et l'État a mis en place un document cadre qui précise pour l'Aveyron les conditions dans lesquelles ces installations peuvent être autorisées.

En 2010, l'Aveyron est considéré comme le plus gros producteur d'électricité solaire de la région. Les panneaux solaires se sont multipliés ces dernières années et on les rencontre de plus en plus sur les toitures des particuliers, des exploitations agricoles et des entreprises. On peut citer quelques exemples comme l’entreprise Braley Rouergue Loca Benne, installée à Bezonnes qui a équipé le toit de son bâtiment de 3 400 m2 de panneaux photovoltaïques ou encore la centrale photovoltaïque au sol de la Bastide -Pradines avec 3 200 modules solaires répartis sur une superficie d’un hectare.

L'eau

L’hydroélectricité

Pour produire de l’électricité avec de l’eau, on utilise la force de l’eau qui tombe. Si elle ne tombe pas naturellement (chute, cascade), on construit un barrage. L’eau tombe sur une turbine qui en tournant, produit de l’électricité. L’hydroélectricité est la plus vieille manière de fabriquer de l’électricité en grande quantité. Quand elle a été inventée, au cours du XIXème siècle, on l’a appelée « la houille blanche » car elle pouvait remplacer le charbon (la houille) pour fabriquer une énergie propre : l’électricité.

En Aveyron, il y a seize usines hydroélectriques de grande importance, appartenant à EDF.

 

• Sur le Lot et ses affluents, on trouve : Sarrans, Brommat, Montézic, Couesque, Maury, Cambeyrac, Castelnau, Golinhac et Cajarc.

• Sur le Tarn et ses affluents, on trouve : Pinet, Le Truel, Le Pouget, La Jourdanie, La Croux.

• Sur le Viaur et ses affluents, on trouve : Bage, Thuriès.


Mais attention : chaque barrage ne correspond pas à une usine. Par exemple, il n’y a pas d’usine à Pareloup. En réalité, l’eau du lac artificiel est acheminée sous la terre par des conduites vers l’usine d’Alrance puis vers celle du Pouget, sur le Tarn.                                 

On trouve également 150 micro-centrales hydroélectriques dans le département : ces petites installations de faible puissance sont privées. Elles alimentent une maison, un hameau, une entreprise ou servent à produire de l’électricité qui sera ensuite vendue à EDF.

 

L’énergie hydroélectrique est très pratique car on peut stocker l’eau et ne la faire passer dans les turbines que lorsqu’on a besoin d’électricité. Mais cela peut être remis en question lors des périodes de grande sécheresse comme c’est le cas des douze dernières années. Autre problème : on ne sait pas comment éliminer la vase qui concentre les polluants et attire les parasites.

 

Les usines marémotrices

L’attraction de la Lune sur la Terre provoque un phénomène bien connu sur les côtes : les marées. Sur l’estuaire de la Rance, en Bretagne, un prototype d’usine marémotrice a été construit dans les années 60. Le principe est assez simple : en montant ou descendant, l’eau de la marée fait tourner un groupe de turbines dans un barrage. En réalité, ce type de barrage ne concerne finalement que très peu d’estuaires ou de baies dans le monde car il faut une amplitude de marée très forte. De plus les baies et les estuaires sont aujourd’hui protégés. Mais l’énergie des océans reste très prometteuse : en Angleterre, en Norvège, au Portugal, au Canada, de nouvelles technologies se développent peu à peu pour capter l’énergie des vagues, des marées sous-marines ou même l’énergie thermique des océans. Il n'y a bien entendu pas d'exemple en Aveyron !

La Terre

La géothermie

La Terre dégage en permanence sa propre énergie sous forme de chaleur.  Différentes techniques permettent de récupérer cette chaleur afin de s’en servir pour chauffer les bâtiments : c’est la géothermie, de géo «la Terre» et thermos «la chaleur».

 

Dans certains secteurs géographiques, il existe des nappes d’eau souterraine chaude. En captant la chaleur de cette eau, on peut chauffer des bâtiments ou l’eau d’une piscine. Il faut creuser très profondément. Cette technique est utilisable surtout par des collectivités.

C’est ce qui se fait à Blagnac, près de Toulouse où plusieurs bâtiments et la piscine municipale sont chauffés de cette façon.

Dans d’autres cas, on pompe la chaleur contenue dans l’air, l’eau ou le sol peu profond pour la transmettre à un système de chauffage, grâce à un fluide caloporteur. 

Le dispositif utilisé s’appelle une pompe à chaleur et son principe de fonctionnement est très proche de celui d’un réfrigérateur.

La biomasse

Les matières organiques constituent une source d’énergie intéressante car elles contiennent de grandes quantités de carbone, comme le charbon ou le pétrole.

Le bois

Facile à trouver, facile à exploiter, c’est une source d’énergie universellement répandue et renouvelable par des plantations, c’est pourquoi on classe le bois dans les énergies renouvelables. En plus des cheminées classiques, on trouve aujourd’hui des appareils de chauffage au bois très performants.

 

En Aveyron, un très grand nombre d’habitations est équipé. On trouve aussi des systèmes destinés à chauffer plusieurs bâtiments, avec une seule chaudière qui fonctionne au bois. C’est le cas de la chaufferie de Rodez qui se trouve à proximité du lycée Saint Joseph. L’entreprise Braley, sur le Causse Comtal, récupère près de 40 000 tonnes de déchets bois chaque année qu’elle transforme en partie en plaquettes de bois, en bûches pressées ou en granulés. La Coopérative d'Utilisation du Matériel Agricole (CUMA) énergie innovation de l'Aveyron  met à disposition de ses adhérents (des agriculteurs) une déchiqueteuse à bois pour la fabrication de plaquettes de bois destinées à l’alimentation de chaudières automatiques individuelles.

Les agrocarburants et biocarburants

Les agrocarburants peuvent remplacer le gazole ou l’essence. Le diester fonctionne dans les moteurs diesels alors quel’éthanol nécessite un moteur particulier appelé « flex ». Le diester est produit à partir de colza, de soja ou de tournesol tandis que l'éthanol est extrait de la betterave, du blé, du maïs, de la canne à sucre ou de la pomme de terre.

 

On appelle ces carburants des agrocarburants car ils sont issus de l’agriculture mais ils ne sont pas forcément biologiques, le terme biocarburant est donc trompeur. Bien au contraire, ils sont le plus souvent le fruit d’une agriculture intensive. Le problème est qu'au niveau mondial, ces agrocarburants peuvent devenir pour les agriculteurs plus rentables que les cultures nourricières.

 

En Aveyron, on utilise aussi l’huile végétale pure comme agrocarburant. On l’obtient en pressant des graines de tournesol ou de colza par exemple. La Coopérative d'Utilisation du Matériel Agricole (CUMA) énergie innovation de l'Aveyron met une presse à huile à disposition de ses adhérents. Cette huile ne peut être légalement utilisée que dans les tracteurs à moteur diesel, sur l’exploitation.

La combustion des déchets

Très controversée du fait des émissions de particules polluantes qu’elle provoque, la combustion de déchets dans un incinérateur permet de produire de l'énergie sous forme de chaleur. Cette chaleur peut servir à chauffer de l'eau qui ira alimenter un réseau de chaleur et chauffer des habitations, comme c'est le cas à Toulouse, dans le quartier du Mirail. Elle peut aussi servir à produire de la vapeur qui fera tourner une turbine et produira de l'électricité. Plus simplement, les déchets peuvent remplacer un combustible et donc éviter d'avoir recours aux produits pétroliers.

 

Le biogaz

Dans une Installation de Stockage des Déchets Non Dangereux (lieu où sont enfouis les déchets ménagers), la décomposition des déchets organiques par fermentation, génère un gaz composé de méthane et de gaz carbonique : c’est le biogaz.

 

Le biométhane, issu du biogaz, peut être valorisé pour produire de la chaleur, de l’électricité ou bien du carburant. Pour entrer dans un réseau de gaz de type « gaz de ville », le biogaz peut être purifié beaucoup plus facilement que le gaz naturel.

 

Malheureusement, si toutes les installations de stockage produisent du biogaz, très peu le captent en France pour en faire de l’énergie. C'est le cas du bioréacteur de Trifyl situé dans le Tarn et dans lequel est acheminé une partie des déchets ménagers aveyronnais.

 

La méthanisation est aussi un mode de digestion des déchets organiques pour produire du biogaz mais cela se passe dans un digesteur, une installation très technique, et seules certaines catégories de déchets sont concernées, en particulier, les boues produites par les stations d'épuration ou les lisiers d’origine agricole. Si la France est peu avancée dans ce domaine, de nombreux pays comme le Danemark ont largement développé cette technologie.

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