Tous les saules nécessitent des sols humides et de la lumière. Mais suivant les espèces, on rencontre une grande variabilité : ils sont grands ou petits, poussent de 0 à 2000 m d'altitude, le long de rivières calmes ou tumultueuses, sur des terrains toujours inondés ou épisodiquement en eau, sur des sols pauvres ou riches. Leurs racines jouent souvent un grand rôle dans le maintien des berges et la lutte contre les inondations.

Côté usages, le saule a plus d’un tour dans son sac. Ses jeunes pousses sont comestibles et il donne un excellent miel. Il tire une partie de sa célébrité de la saliciline (ou salicyline) qu'il contient dans son écorce, molécule avec laquelle est synthétisée l’aspirine ! Les racines du saule se développant vite et profondément, on les utilise pour la restauration des berges de rivières. Il contribue aussi à l’épuration des eaux, c’est l’arbre commun de la ripisylve.

Saule pleureur, blanc, osier ou tortueux… quelques 300 espèces sont connues dans le monde. On en compte 15 en Aveyron, certaines très communes d’autres beaucoup plus rares, notamment en zone de montagne où le drainage des zones humides et les changements climatiques pourraient avoir de graves conséquences. Seul le saule à cinq étamines bénéficie d’une protection au niveau régional.