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La Couleuvre vipérine

Cette couleuvre fréquente presque tous les milieux aquatiques d’eau douce non pollués, pourvu qu’ils soient riches en poissons et en amphibiens. Elle aime passer de longs moments à se chauffer sur les berges ensoleillées. Lorsqu’elle est menacée par un éventuel prédateur, elle ne mord jamais mais siffle et aplatit sa tête en triangle, frappant parfois, mais toujours la gueule fermée.

 

Elle chasse dans l’eau où elle peut rester en apnée plus de 20 mn.

Elle se faufile entre les galets afin de surprendre une proie ou attend à l’affût en formant un S, se détendant comme un ressort à la vue d’un poisson à sa portée.

Elle avale les petites proies sous l’eau mais revient sur la berge pour manger les plus grosses.

 

Les jeunes se contentent de larves d’invertébrés aquatiques, de vers, d’alevins, de têtards, mais en grandissant, la Couleuvre vipérine s’attaque à des proies plus grosses comme des poissons (vairons, gardons, goujons, vandoises, chevaines...). Les tritons, les grenouilles ou les crapauds sont aussi à son menu.

 

En Aveyron, elle est commune dans le Tarn, le Viaur, l’Aveyron, le Lot et la Truyère ainsi que dans tous leurs affluents.

 

Toutefois, elle semble plus rare sur les contreforts de l’Aubrac au-dessus de 800 m et paraît absente de la plupart des points d’eau caussenards.

 

Cette espèce protégéesemble bien se porter dans notre département, bien qu’elle soit trop souvent victime de l’ignorance de l’homme qui la tue en la confondant avec une vipère. Elle a de nombreux prédateurs naturels : rapaces et mammifères carnivores, hérons, cormorans, goélands, poissons carnassiers, et même des grenouilles vertes adultes.

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