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Santé Environnement

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Plantes allergènes, envahissantes ou toxiques...

L’impact de l’environnement sur la santé est scientifiquement prouvé. Que ce soit dans la vie quotidienne ou professionnelle, les individus s'exposent parfois à certaines plantes susceptibles d’induire des allergies de contact ou des pollinoses.

Parmi ces plantes, certaines sont difficiles à incriminer dans ces réactions allergiques. En Aveyron, le panais urticant, Pastinaca sativa L. subsp. urens, connu sous le nom de « Pèstanade », se rencontre fréquemment en bord de routes, de chemins ou dans les prés et provoque des dermites de contact, qui peuvent être sévères et provoquer chez les sujets sensibles des brûlures du 2e degré.

On peut aussi citer des réactions photo-toxiques liées à l’utilisation de débroussailleuses portables : la personne qui effectue le travail de coupe du gazon entre en contact avec de l’herbe qui peut contenir des apiacées (en Europe surtout Heracleum spp et cerfeuil géant). Quelques heures plus tard, elle développe des macules et papules érythémateuses, irrégulières, au niveau du tronc et des bras. 

Parmi ces apiacées, il en est une qui est règlementée, c'est la Berce du Caucase. Il convient aussi d'être particulièrement attentif et vigilant sur les Ambroisies

Berce du Caucase (Heracleum mantegazzianum) : sa sève occasionne de douloureuses brûlures de peau

Plus grande ombellifère d’Europe avec 2 à 5 m de hauteur, elle fut largement utilisée en France à une époque. Après plusieurs décennies de stabilité, la Berce du Caucase s’est échappée des jardins et des parcs vers les milieux perturbés environnants. On estime qu’elle est devenue envahissante, notamment dans les milieux humides, vers 1960. Elle est aujourd’hui en expansion dans toute l’Europe. Surtout présente dans la partie nord de la France et dans les montagnes des Alpes, elle semble encore exceptionnelle en Midi-Pyrénées mais elle a été trouvée dans une importante station  sur la commune de Baraqueville et sur Onet-le-Chateau en Aveyron. 

Sa sève est riche en substances photosensibles, les furanocoumarines, qui au contact de la peau, peuvent provoquer des démangeaisons, des brûlures voire des cicatrices à long terme, selon la sensibilité des victimes. Les lésions se déclarent au moins 24h après l’exposition de la peau au soleil, les victimes peuvent donc avoir des dommages sans s'en rendre compte. Prudence car la plante attire par ses dimensions l’intérêt des petits et des grands, et peut être facilement accessible si elle s'échappe d'un jardin ! 

La présence de la Berce du Caucase modifie les milieux naturels et appauvrit la faune et la flore natives. Elle se développe en forte densité et peut se disperser rapidement si les graines sont transportées le long d'une rivière. Les zones colonisées sont dangereuses et doivent être signalées

 

Statut : plante interdite par la réglementation

Règlement européen n°1143/2014 relatif à la prévention et à la gestion de l'introduction et de la propagation des espèces exotiques envahissantes.

 

 

Ambroisie à feuilles d'armoise : un pollen très allergène

Plante envahissante originaire d’Amérique du nord, l’ambroisie à feuilles d’armoise (Ambrosiaartemisiifolia) possède un fort pouvoir allergisant. Elle se développe et se multiplie très facilement sur différents types de terrains, notamment ceux sur lesquels interviennent des activités humaines (surfaces agricoles, bords de route, chantiers…). Très présente depuis plusieurs années dans la vallée du Rhône, elle s’étend aujourd’hui en région Occitanie.

Face aux enjeux sanitaires que représentent les ambroisies, diverses actions sont menées au niveau national dans le cadre du 3ème Plan national santé environnement (PNSE3) et, décliné au niveau régional et départemental par les ARS dans le cadre du PRSE3. Ce plan national santé environnement, identifie de nombreuses actions à mettre en œuvre afin d’améliorer la santé des français en lien avec la qualité de leur environnement, dans une perspective de développement durable et ce au-delà des plantes allergisantes comme l'ambroisie. 

L’Union Régionale de CPIE d'Occitanie et la FREDON Languedoc-Roussillon accompagnent l’ARS Occitanie depuis juin 2017 dans le déploiement d’une stratégie de prévention et de lutte des pollinoses au niveau régional. 

En Aveyron, le CPIE du Rouergue agit comme relais départemental et appuie l'ARS Délégation départementale de l'Aveyron dans cette mission. Les collectivités territoriales ont un rôle crucial à jouer, notamment afin de sensibiliser leurs concitoyens sur la problématique des ambroisies et sur les techniques de prévention et de lutte qui peuvent être mises en place. Aussi à la demande de l'ARS,  des référents  ambroisie (communal ou intercommunal) ont été nommés et formés par le CPIE afin d'être des sentinelles communales et favoriser la surveillance de ces plantes.  Leur rôle est de faire une veille sur leur territoire et d’intervenir en cas de signalement d’ambroisie sur leur commune : vérification sur le terrain, contact et information du gestionnaire du lieu, aide à la mise en œuvre de la destruction de la plante.

Grace à ce dispositif, en 2018, l'ambroisie a feuilles d'armoise a pu être signalée et sa présence confirmée dans plusieurs secteurs de l'Aveyron. 

Chaque citoyen est susceptible d’être concerné et peut signaler la présence d’ambroisie sur la plate-forme via l’un des 4 canaux disponibles :

    • Onglet « signalement » du site  http://www.signalement-ambroisie.fr/
    • Application mobile Signalement Ambroisie à télécharger gratuitement
    • Mél : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

 

Statut : plante interdite par la réglementation

Décret n° 2017-645 du 26 avril 2017 relatif à la lutte contre l'ambroisie à feuilles d'armoise, l'ambroisie trifide et l'ambroisie à épis lisses sur Légrifrance : https://www.legifrance.gouv.fr/eli/decret/2017/4/26/AFSP1626935D/jo/texte

Arrêté du 26 avril 2017 relatif à la lutte contre les espèces végétales nuisibles à la santé sur Légrifrance : https://www.legifrance.gouv.fr/eli/arrete/2017/4/26/AFSP1626936A/jo/texte

Faune à impact de santé publique

La faune exotique envahissante peut être vectrice et réservoir de micro-organismes potentiellement pathogènes, sources d’allergies et de toxicités.

Certains mammifères exotiques envahissants peuvent être vecteurs de maladies (ex : Ragondin qui peut transmettre la leptospirose ou l’échinococcose). 

En Aveyron, certaines espèces bénéficient d'actions engagées, avec une surveillance réglementaire et une surveillance écologique.

Moustique Tigre 

Originaire d’Asie du Sud-Est et de l’Océan Indien, le Moustique tigre Aedes albopictus est implanté et actif dans le département de l’Aveyron depuis 2016. Ce moustique peut dans certaines conditions transmettre la Dengue, le Zika ou le Chikungunya. C’est exclusivement en piquant une personne préalablement contaminée et en phase de virémie que la femelle moustique tigre peut se charger de virus et contaminer à son tour une personne saine. Dans nos régions tempérées, les personnes porteuses de ces maladies vectorielles sont rares. Ce sont le plus souvent des personnes qui reviennent d’un pays tropical ou subtropical où ces maladies sont implantées. Le risque d’une épidémique en zone tempérée est donc faible mais pas nul !

Dès 2006, afin de prévenir et limiter la circulation de ces virus, le ministère de la santé a mis en place un dispositif de lutte contre le risque de dissémination de la dengue et du chikungunya en France métropolitaine. En Aveyron, ce dispositif est établi en lien avec lAgence régionale de santé (ARS) Occitanie et le Conseil départemental de l’Aveyron.

La surveillance des populations de moustiques dans les zones où le moustique est présent ou susceptible de s’implanter est  assurée par le Conseil départemental de l’Aveyron, afin d’agir le plus précocement possible pour ralentir la progression de son implantation géographique. L’ARS Occitanie surveille les cas humains, pouvant si nécessaire, conduire à la mise en œuvre de mesures de démoustication tant pour les cas suspects que pour les cas déclarés.

En complément de cette surveillance, en tant que particulier, si vous pensez avoir observé un moustique tigre, vous pouvez le signaler sur le site de signalement de la présence de moustique tigre http://www.signalement-moustique.fr/

Face à ce risque sanitaire, la mobilisation de tous est essentielle et  le CPIE du Rouergue est un relais d’information sur le moustique tigre.

Pour aider à prévenir les piqûres successives et le risque d’introduction de Dengue, de Zika ou de chikungunya, il est important de faire le tour de son habitation et de supprimer les eaux stagnantes. Très peu d’eau suffit pour permettre au moustique de faire son cycle de vie alors il faut être vigilant et vider 2 fois par semaine les coupelles sous les pots de fleurs, des jardinières,  les pieds de parasol, les pluviomètres… Ranger à l’abri de la pluie les brouettes, arrosoirs, seaux… Couvrir de façon hermétique les cuves de récupération d’eau de pluie. Curer les chéneaux, les gouttières, les regards.

Ces gestes sont indispensables pour limiter la prolifération des moustiques et sont à faire de Mai à Novembre. 

 

 

Chenilles processionnaires

        Depuis l’automne 2017, de spectaculaires dégâts dus à la 

processionnaire du pin sont observés en Aveyron.  Loin d'être exotique, elle n'en demeure pas moins envahissante et ce, à cause de conditions climatiques modifiées ces dernières années.  La température moyenne minimale en hiver étant en augmentation (1°C en 20 ans), l’extension de l’insecte a été facilité par la présence des pins sur tout le territoire sud-aveyronnais notamment.

Ces chenilles sont les larves d'un papillon de nuit, le Thaumetopoea pityocampa,  qui est une espèce surtout fréquente autour du bassin méditerranéen, et le long de la côte atlantique. Elle recherche prioritairement les pins et occasionnellement des cèdres et autres conifères.  Cet insecte est connu pour le mode de déplacement de ses chenilles en file indienne. Elles se nourrissent des aiguilles de diverses espèces de pins mais aussi de cèdres, provoquant un affaiblissement important des arbres,variable selon l'essence et le type de peuplement. 

Une défoliation même totale ne provoque pas la mortalité des arbres atteints. Elle entraîne une perte de production qui équivaut au plus (si la défoliation a été totale) à environ une année d'accroissement. Les arbres récupèrent en quelques années. Si leurs conditions de croissance sont satisfaisantes, ils sont parfaitement capables de supporter cette attaque. Les arbres affaiblis  ou susceptibles de subir des défoliations répétées (cas des jeunes plantations) peuvent souffrir plus durablement de ces atteintes, et devenir moins résistants à des attaques d'ennemis de faiblesse tels que les scolytes ou le pissode. Les mortalités, exceptionnellement observées, se produisent à la suite de tels enchaînements.

Le principal problème que pose la chenille est la présence de poils urticants très légers et fragiles qui libèrent la thaumétopoéine, substance urticante et allergisante pour les animaux domestiques et les êtres humains.

Il n'existe pas actuellement de réglementation nationale de lutte obligatoire. Localement, la lutte contre l'insecte peut être imposée par arrêté préfectoral ou municipal.

C'est le cas sur le Parc naturel régional des Grands causses qui a mis en place une stratégie de lutte contre ces invasives avec des réunions publiques, des dépliants d'information, l'achat de nichoirs et de pièges à phéromones, la formation des agents des collectivités et des traitements expérimentaux.

 

Pyrale du buis

La Pyrale du Buis est arrivée accidentellement d’Asie en Europe dans les bagages de la mondialisation au début des années 2000. En France, elle apparaît en 2008 dans l’Est et au cours des 9 années suivantes, elle s’est propagée dans 70 départements, tout d’abord sur les buis ornementaux et de façon exponentielle en forêt depuis 2014. Le département de l’Aveyron a été colonisé en 2014. La pyrale a été signalée en forêt en 2016. Elle est susceptible d’atteindre toutes les zones plantées en buis.

Sa chenille occasionne d’importants dégâts dans les parcs et jardins et dans les milieux naturels et n’occasionne pas de dommage significatif sur d’autres essences que le buis.

Les conséquences de cette défoliation sont nombreuses :  particulièrement présent en sous-étage forestier, le buis contribue à l’ambiance forestière (régulation de la température), à la tenue des sols et abrite une importante biodiversité. 

Les chenilles ne sont pas urticantes, toutefois leur présence abondante constitue une gêne majeure à la fréquentation des massifs. Durant chaque essaimage, les vols de papillons constituent une véritable gêne pour les riverains et ponctuellement peuvent perturber les conditions du trafic routier en réduisant la visibilité.

  • http://www.aveyron.gouv.fr/pyrale-du-buis-point-sur-la-situation-dans-le-a4755.html : article sur le site du préfet
  • Avec la prise de conscience de ce phénomène, plusieurs mesures ont été engagées afin de répondre aux enjeux :
    • Suivi des zones défoliées par la pyrale réalisé en continu par les correspondants-observateurs du Département de la Santé des Forêts afin de mieux cerner la dynamique des populations de cet insecte invasif dans le milieu naturel.  Pour toute information, vous pouvez joindre à la DDT le correspondant DSF au 05.65.73.50.86. ou par mail : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
    • Programme « Save Buxus » 2014-2017 de mise au point et d’évaluation de solutions de bio contrôle, engagé par l’Inra d’Avignon et regroupant plusieurs partenaires techniques et scientifiques.
    • Programme « Biopyr », initié depuis début 2017 entre l’Inra et la région Auvergne-Rhône-Alpes, afin de collecter et élever les insectes parasitoïdes et prédateurs déjà présents dans le milieu naturel dans le but de trouver et favoriser les plus efficaces.
    • Étude sur les risques incendies dans les buxaies défoliées par la pyrale menée par l’ IRSTEA de Grenoble.

 

Frelon asiatique 

Grand prédateur de l'abeille domestique, des guêpes et des mouches diverses, le Frelon à pattes jaunes, Vespa velutina, est apparu en 2004 dans le Lot-et-Garonne. Depuis, il n'a cessé de s'implanter sur le territoire national et bien sûr dans l'Aveyron. 

 

Si vous trouvez un nid, adressez-vous à votre mairie qui sera mieux à même de vous réorienter vers l’organisme local de lutte. Merci de penser également à remplir le formulaire de signalement du Muséum National d'Histoire Naturelle pour la prise en compte de votre observation.

En Aveyron, l’association l’abeille de l’Aveyron, a mis en place une cellule frelon pour lutter contre le frelon asiatique et qui vous renseignera plus précisément à ce sujet.

Tél. 06 78 12 19 49/06 71 06 08 03 mail : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser./Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

 

 

Espèces exotiques envahissantes

 Certains animaux ou végétaux originaires d’autres continents et introduits, volontairement ou involontairement, par l’Homme en France métropolitaine et dans les Outre-mer peuvent présenter une réelle menace pour notre biodiversité avec :

- des impacts écologiques : réduction de la biodiversité via la compétition ou la prédation des espèces indigènes, altération du fonctionnement des écosystèmes, transmission de maladies, hybridation (croisement) avec les espèces locales, modification des milieux naturels, altération des services rendus par la nature, etc...;
- des impacts économiques (agriculture notamment)  : réduction des services écosystémiques (conséquence directe des impacts écologiques), altération des systèmes de production, coût de la gestion de ces espèces et de la restauration des milieux ;
- des impacts sanitaires, pour les plantes, les animaux et l’Homme : vecteurs et réservoirs de micro-organismes potentiellement pathogènes, sources d’allergies et de toxicités.

Ces espèces sont qualifiées d’espèces exotiques envahissantes (EEE). Ce sont des oiseaux, des mammifères, des poissons, des amphibiens, des insectes, des crustacés, des plantes, etc. Tous les milieux (terrestres, aquatiques et marins) et tous les territoires (notamment les îles des Outre-mer) sont impactés par ces espèces exotiques envahissantes. Elles sont reconnues comme la troisième cause de l’érosion de la biodiversité mondiale. Selon l’UICN, elles constituent une menace pour près d’un tiers des espèces terrestres menacées et sont impliquées dans la moitié des extinctions connues.

 

La France n’échappe pas à ce phénomène et les exemples d’invasions sont nombreux : jussies, écrevisses américaines ou frelon asiatique en métropole ; fourmi électrique en Nouvelle-Calédonie, arbre miconia en Polynésie française, raisin marron à la Réunion, etc. Pour l’Europe continentale, par exemple, les coûts générés par la gestion et la réparation des dommages causés par les invasions biologiques ont été estimés à plus de 12,5 milliards d’euros par an.


En 2017, le ministère de l’environnement, de l’Energie et de la Mer a publié une stratégie nationale relative aux espèces exotiques envahissantes. Accompagnant la mise en œuvre du règlement européen et répondant aux besoins et enjeux nationaux, cette stratégie constitue un cadre national indispensable pour répondre aux défis de plus en plus pressants posés par les invasions biologiques.
Ces espèces, végétales ou animales, sont considérées comme ''invasives'' quand elles sont implantées, accidentellement ou volontairement, dans une région dont elles ne sont pas originaires et où elles se développent très rapidement.

Une nouvelle règlementation, traduction en droit français de la règlementation européenne, est entrée en vigueur en France en 2018 pour limiter les effets négatifs de ces espèces. Elle définit une première liste de 49 espèces dont 26 espèces animales  et 23 espèces végétales. 

=> Pour toutes les espèces identifiées par la règlementation, il est interdit de :
  de les introduire en France ;  de les détenir;  de les utiliser ; de les échanger ; de les transporter vivantes  ; de les commercialiser.

=>Vous êtes un particulier, une association, une collectivité…et vous détenez déjà une ou plusieurs de ces espèces (acquise(s) avant la date d’entrée en vigueur de la règlementation): vous devez prendre connaissance des textes législatifs et règlementaires en cours.

    •  Vous détenez une espèce végétale inscrite sur la liste ?
    • vous êtes invités à la détruire en prenant soin d’éviter sa propagation.
    • Vous détenez une espèce animale de compagnie inscrite sur la liste (hors crustacés et insectes) ?
    • vous pouvez la conservez pour un usage récréatif et non lucratif jusqu’à sa mort;
      vous devez la déclarer auprès de la préfecture du département du lieu de détention avant le 1et juillet 2019;
      vous devez le faire marquer ;
      vous devez vous assurer qu’elle ne pourra pas se reproduire ou s’échapper ;
      vous ne pouvez ni l’échanger, ni la commercialiser, ni acquérir de nouveaux individus ;
      si vous ne souhaitez plus la détenir, vous êtes invité à la faire euthanasier en prenant soi d’éviter toute douleur, détresse ou souffrance.
    • Vous détenez des crustacés ou insectes inscrits sur la liste ? 

      Il faut savoir que tout non-respect des dispositions portant sur les animaux ou végétaux figurant sur ces listes, et notamment leur libération dans la nature, peut donner lieu à une peine allant jusqu'à 2 ans d’emprisonnement et une amende allant jusqu’à 150 000 euros.

En Aveyron, les espèces exotiques envahissantes font désormais partie du paysage et au-delà des espèces réglementées, bon nombre d'espèces sont à surveiller et à signaler pour éviter leur prolifération et limiter leurs impacts sur notre environnement, certaines ayant un impact sanitaire fort. En savoir plus sur certaines plantes.

 

Alimentation et environnement

Faire le lien entre alimentation et environnement, c’est penser à son alimentation en terme de durabilité, de respect de l’environnement et des humains.  L’alimentation durable  se définit comme l’ensemble des pratiques alimentaires qui visent à nourrir les femmes et les hommes en qualité et en quantité, aujourd’hui et demain, dans le respect de l’environnement.

l'empreinte environnementale, du champ à l'assiette

Limiter les impacts environnementaux de l’alimentation en mangeant moins de viande

Ces impacts se répartissent sur l’ensemble de la chaîne alimentaire, avec un poids prédominant de la production agricole et notamment de l’élevage animal. Comment manger durable, baisser son empreinte carbone et faire du bien à sa santé ? En mangeant moins souvent des protéines animales, au profit d’une viande de meilleure qualité.

N’oublions pas non plus la consommation de  céréales et de légumineuses riches en protéines végétales, offrant des alternatives intéressantes aux plats carnés. De plus, la culture de légumineuses permet de maintenir et d’améliorer la qualité du sol.

En Aveyron,  des producteurs se sont lancés dans la culture de lentilles vertes et corail et de sarrasin (Larzac, Lévezou, Vallée du Lot…).

Le défi Familles Bio Plaisir

Partant du constat que de plus en plus de citadins se déconnectent de l’agriculture, que beaucoup de personnes ont des préjugés sur l’agriculture biologique et que le budget lié à l’alimentation est en constante régression, Rodez Agglomération dans le cadre du TEPCV, l’APABA  et Progress proposent à des familles de relever le « Défi familles bio plaisir » pour la seconde édition, à Gourgan.

Ce Défi propose de modifier durablement ses pratiques de consommation en augmentant la part de produits bios et locaux mais sans modifier le budget alloué à l’alimentation.

Des accompagnements sous forme d’ateliers cuisine, de visite de fermes ou de conférence avec une diététicienne permettent aux participants de découvrir de nouvelles saveurs et de créer du lien sur leur quartier.

De plus, en favorisant ces produits de qualité plus nutritifs, et en repensant leurs modes de consommation, les participants seront invités à observer les effets de ces changements sur leur santé.

Le Défi dure six mois et commence en janvier 2019 par le recrutement des familles.

Pour plus d’informations, contactez Lisa Spetz à l’APABA (05.65.68.11.52 – Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.) ou consultez la présentation du Défi 2018 : Familles- -Bio Plaisir- - aveyron.gouv.fr

Circuits courts, consommation locale et de saison

En consommant des produits locaux et de saison, on réduit son empreinte écologique avec un transport réduit et surtout optimisé. Cela permet d’améliorer la qualité de l’air car on  prend moins sa voiture, de diminuer les déchets liés aux emballages et donc d’améliorer son cadre de vie.

Le système des AMAPs, Aide au Maintien de l’Agriculture Paysanne, permet de s’approvisionner en produits bio et locaux.

http://www.aveyron-bio.fr/diffusio/fr/annuaire/legumes/rodez/

http://www.aveyron-bio.fr/fr/consommez-bio/annuaire-bio-aveyron.php

http://www.aveyron-bio.fr/fr/annuaire/fruits.php

D’autres réseaux de consommateurs se sont mis en place comme les loco-motivés sur le Lévezou  ou les Paniers Paysans.

 

 Soutenir une agriculture respectueuse de l’environnement et de la santé

L’agriculture biologique, (AB) se base sur le respect des humains, de la nature, des animaux et le non-recours aux  intrants chimiques de synthèse.

En Aveyron ce sont 782 fermes qui se sont installées en agriculture biologique en 2016, ce qui en fait le deuxième département français en surface certifiée AB. Cela représente 12,5 % de la surface agricole utile départementale alors que la moyenne nationale est de 6,6 %. Presque 50% du cheptel national de brebis lait AB est en Aveyron.

enfants et santé

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