Eau

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Traitement des eaux usées, eau potable, milieux aquatiques… Vaste sujet que celui de l’eau. ! Pas étonnant quand on sait qu’elle recouvre 70% de notre planète ! Il est donc impossible de faire un tour d’horizon complet mais nous vous proposons un aperçu de cette thématique à l’échelle de l’Aveyron. N’hésitez pas à consulter les liens proposés pour approfondir votre recherche.

Mosaïque des milieux aquatiques en Aveyron

L’Aveyron possède plusieurs cours d’eau importants :

Aveyron : 291 km, bassin versant de 5300 km², débit moyen de 57 m³/s.

Tarn : 381 km, bassin versant de 15700 km², débit moyen de 233 m³/s.

Lot : 485 km, bassin versant de 11400 km², débit moyen de 153 m³/s.

Truyère : 167 km, bassin versant de 3300 km², débit moyen de 60 m³/s.

Viaur : 168 km, bassin versant de 1530 km², débit moyen de 15 m³/s.

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Le département de l’Aveyron a des systèmes aquifères de type libre ou phréatique, alimentés par les eaux de pluie. Les principaux réservoirs souterrains se situent au niveau des Causses. Dans ces grands massifs calcaires, l’eau circule dans des fissures et galeries, organisé en un réseau appelé karst.Les causses aveyronnais sont un exemple typique de relief karstique, avec des formes superficielles et souterraines créées par la dissolution du calcaire.. Ces larges plateaux calcaires situés entre 800 et 1 200 mètres d’altitude entaillés par d’étroites gorges. Ils captent l’eau de pluie, qui s’infiltre progressivement dans les fissures, formant des galeries, avens, gouffres, et rivières souterraines. L’eau est ainsi stockée dans des réservoirs aquifères souterrains constituant un important réservoir d’eau potable.

Cette eau qui avait disparu en amont dans une perte,,  réapparait à l’air libre au niveau des résurgences après son parcours souterrain. Le lieu où se produit la résurgence est une exsurgence.

En savoir plus sur le karst des Grands Causses : ICI

Le reste du département n’est plus concerné que par des nappes souterraines de moindre importance, plutôt en terrains cristallins voire en terrains sédimentaires

En savoir plus sur les eaux souterraines : ICI

Les tourbières sont des écosystèmes fragiles, composés de plantes qui se sont adaptées à un milieu très saturé en eau et pauvre en oxygène où la matière végétale se décomposant au ralenti, elle forme de la tourbe. Les tourbières jouent un rôle crucial dans la gestion des stocks d’eau. Malgré leur importance, elles sont souvent négligées.

Des programmes de gestion-conservation sont en place pour les protéger, portés par diverses structures.  La tourbière des Rauzes à Vezins-de-Lévezou, premier Espace Naturel Sensible (ENS) du département et propriété en partie du Conseil Départemental de l’Aveyron a fait l’objet, dès 2010, d’une valorisation pédagogique avec un guide de visite.

Plus d’infos : ICI

La CATZH Aveyron, est une Cellule d’Assistance Technique destinée à aider et conseiller les propriétaires ou gestionnaires de zones humides. Elle est animée par l’adasea.d’Oc et a été initiée par l’Agence de l’Eau Adour Garonne. La CATZH propose des services gratuits en échange de l’engagement des gestionnaires pour la préservation des zones humides intervient aussi particulièrement auprès d’organismes territoriaux comme les communautés de commune ou les syndicats mixtes, pour du conseil mais aussi pour des procédures d’inventaire de zones humides : en effet, la CATZH Aveyron a pu réaliser au cours des dernières années l’inventaire des zones humides de la plus grande partie du département.

Les mares sont des petites étendues d’eau stagnante, habitats pour batraciens, mollusques, insectes et oiseaux. Elles sont en régression mais des efforts de restauration sont en cours.

Le PRAM Occitanie : Le Programme Régional d’Actions en faveur des Mares d’Occitanie (PRAM Occitanie) vise à enrayer le processus de disparition et de dégradation des mares d’Occitanie. Il permet d’accompagner les acteurs qui agissent déjà localement ou qui souhaitent agir en faveur de ces milieux.

Pour le PRAM Occitanie, la définition retenue est issue du programme national de recherche sur les zones humides (Sajaloli et Dutilleul, 2001). Ainsi, un point d’eau est qualifié de mare lorsqu’il possède les critères suivants :

  • De surfaces et profondeurs faibles (généralement inférieure à 2 m), toutes les couches d’eau sont sous l’action du rayonnement solaire de par la faible profondeur et permet ainsi aux plantes de s’enraciner sur tout le fond.
  • Étendues d’eaux stagnantes, permanentes ou temporaires, d’origine naturelle ou anthropique, elles sont un renouvellement d’eau généralement limité et sont de taille variable, généralement inférieure à 5 000 m².
  • Des dépressions imperméables, en contexte rural, périurbain, voire urbain, elles sont alimentées par les eaux pluviales, parfois phréatiques et sensible aux variations météorologiques et climatiques.

Les étangs, plus grands que des mares et plus petits que les lacs, sont aussi des étendues d’eau douce stagnante et colonisée par des végétaux s’enracinant sur le fond, ou des plantes aquatiques flottantes. L’étang est un écosystème aquatique peu profondont et de moins de 40 hectares. On en trouve de beaux exemples au sud de Rignac, aux étangs de Bournazel et Privezac, tous deux appartenant au site Natura 2000 des étangs du Ségala.

  • Les lacs de l’Aveyron sont principalement des réservoirs d’eau douce pour la production hydroélectrique. Exemples : lacs du Lévézou (Pont-de-Salars, Bages, Pareloup, Villefranche-de-Panat, Saint-Amans) et lac de Sarrans sur la Truyère. Le lac de Pareloup est le plus grand du département.

 Ces lacs ont tous un rôle économique important et représentent également un grand attrait touristique grâce à leurs différents aménagements en Aveyron

En savoir plus sur les eaux de surface : ICI

Gestion et traitement de l’eau en Aveyron

Le Plan Eau, publié le 17 avril 2023, comprend 53 mesures concrètes pour une gestion résiliente et concertée de l’eau. Il vise à organiser la sobriété des usages de l’eau pour tous les acteurs et pour tous les territoires, y compris l’Aveyron, en répondant aux enjeux de sobriété, disponibilité, qualité et réponse aux crises de sécheresse.

Pour plus d’informations : ICI

Eau Potable : La production d’eau potable est prioritaire, surtout en période sèche, pour protéger les captages.

Agriculture : L’irrigation est moins préoccupante que l’impact des activités agricoles sur la qualité des cours d’eau. Les contrats de rivière travaillent à réduire les pollutions.

Industrie : L’eau est utilisée pour diverses opérations industrielles. Des efforts sont faits pour limiter les pollutions et réduire les consommations.

Tourisme : L’eau est une ressource importante pour les activités touristiques du département notamment pour les lacs, sites de baignade, bases nautiques.

En 2022, en Aveyron, 38 millions de m³ d’eau ont été prélevés sur 540 points de prélèvements.

  • 81,2% pour l’eau potable.
  • 16,3% pour l’irrigation.
  • 2,5% pour l’industrie et l’activité économique.

Source : https://bnpe.eaufrance.fr/acces-donnees/codeDepartement/12/annee/2022

L’eau est une ressource en quantité finie qui circule entre nuages, rivières, nappes phréatiques et nos robinets. Toute eau souillée doit être traitée avant d’être bue ou rejetée dans la nature.

a) Eau potable

Pour obtenir des informations complètes et fiables sur l’eau potable en Aveyron, vous pouvez consulter les sites internet suivants :

–              Agence Régionale de Santé (ARS) Occitanie : L’ARS est l’autorité compétente en matière de contrôle sanitaire de l’eau potable. Sur son site internet, vous pouvez trouver des informations sur la qualité de l’eau potable dans chaque commune de l’Aveyron, ainsi que des rapports annuels sur le contrôle sanitaire de l’eau potable dans la région. https://www.occitanie.ars.sante.fr/eaux-10

–              Agence de l’Eau Adour-Garonne : L’Agence de l’Eau Adour-Garonne est un établissement public qui a pour mission de protéger la ressource en eau et les milieux aquatiques. Sur son site internet, vous pouvez trouver des informations sur la qualité de l’eau potable en Aveyron, ainsi que des données sur les prélèvements d’eau, les rejets et les pollutions. https://eau-grandsudouest.fr/

L’Aveyron comporte des centaines de points de prélèvements publics destinés à l’alimentation en eau potable. Cependant, il convient de noter que tous ces points de prélèvements ne sont pas nécessairement utilisés en permanence pour l’alimentation en eau potable. Certains peuvent être utilisés uniquement en période de pointe de consommation ou en cas de sécheresse, par exemple.

En 2022, on recensait 187 points de prélèvements destinés à l’alimentation en eau potable :

  • 57,7% d’eaux de surface.
  • 42,3% des eaux souterraines.

Le contrôle de la qualité de l’eau potable est assuré par :

En savoir plus sur le traitement et l’assainissement : https://www.cieau.com/le-metier-de-leau/ressource-en-eau-eau-potable-eaux-usees/assainissement-eau-usees/

b) Eaux usées

  • Épuration : Différents types d’épuration sont utilisés, comme les bassins de lagunage (Naucelle) et les filtres plantés de macrophytes (Castanet, Pradinas).
  • Stations d’épuration : Dans les grandes agglomérations, des stations de grande dimension traitent de grosses quantités d’eaux usées (Rodez-Bénéchou, Millau Ville, Viviez Decazeville, Rodez Cantaranne).
  • Traitement des boues : les résidus de l’épuration des eaux usées sont, soit enfouies, incinérées, ou valorisées pour fertiliser les terres agricoles.

En savoir plus sur les eaux usées : https://www.cieau.com/le-metier-de-leau/ressource-en-eau-eau-potable-eaux-usees/lexploitation-des-eaux-usees-une-solution-pour-preserver-les-ressources-en-eau/

c) Eaux blanches de traite

Les eaux blanches de traites, c’est quoi ? Les eaux blanches de la salle de traite sont les eaux utilisées pour le nettoyage et la désinfection des équipements et des installations de traite des animaux, tels que les pipelines, les tanks à lait, les trayeurs et les pulseurs. Ces eaux peuvent contenir des résidus de détergents, de désinfectants, de produits chimiques et de matières organiques provenant du lait et des animaux.

Dans une salle de traite, les eaux blanches sont généralement collectées dans un système de drainage et de collecte des effluents, qui peut inclure des caniveaux, des bassins de décantation et des fosses de traitement. Ces eaux doivent être traitées correctement avant d’être évacuées vers le milieu naturel, afin d’éviter la contamination des cours d’eau et des nappes phréatiques.

Les exploitations agricoles doivent respecter les règles relatives à la gestion des effluents d’élevage, qui comprennent les eaux blanches de la salle de traite. Ces règles sont définies dans le Code de l’environnement et dans les arrêtés préfectoraux relatifs à la gestion des effluents d’élevage.

En résumé, les eaux blanches de la salle de traite sont les eaux utilisées pour le nettoyage et la désinfection des équipements et des installations de traite des animaux. Elles doivent être collectées et traitées correctement pour éviter la contamination des cours d’eau et des nappes phréatiques. Les exploitations agricoles doivent respecter les règles relatives à la gestion des effluents d’élevage.

Acteurs et gestionnaires

Le département est divisé en 6 bassins versants :

Le bassin versant du Dourdou de Conques: Il se trouve au centre du département et s’étend des plateaux du Lévézou jusqu’aux monts d’Aubrac. Le Dourdou de Conques, principal cours d’eau de ce bassin, se jette dans le Lot à Conques.

Le bassin versant de l’Aveyron : Ce bassin versant couvre une partie nord-ouest du département. La rivière Aveyron prend sa source dans les monts d’Aubrac et se jette dans le Tarn en aval de Montauban

Le bassin versant du Tarn : Il s’étend sur une grande partie ouest du département. La rivière Tarn prend sa source sur le mont Lozère et traverse plusieurs communes aveyronnaises comme Millau et Saint-Rome-de-Tarn. Il est alimenté par la Dourbie en amont de Millau, la  Sorgues, le Dourdou de Camarès et le Rance avant de rejoindre le département du Tarn et

Le bassin versant de la Dourbie : Ce bassin versant se situe au sud du département, sur les contreforts des Cévennes. La Dourbie prend sa source près du mont Aigoual et se jette dans le Tarn à Millau.

Le bassin versant du Viaur : Situé à l’extrémité est du département. Le Viaur prend sa source dans le département voisin du Tarn et se jette dans l’Aveyron en aval de Laguépie.

Le bassin versant du Lot-Truyère : Situé au nord du département, il couvre une zone allant des contreforts du Massif central jusqu’aux Causses. Le Lot prend sa source dans le département voisin de la Lozère et traverse des communes aveyronnaises telles que Saint-Geniez-d’Olt et Entraygues-sur-Truyère.

Pour consulter la carte des bassins versants de l’Aveyron : ICI

Au regard de ses nombreux rôles, la gestion des rivières est pluri-partenariale : plus d’infos

Afin d’atteindre un bon état des eaux, plusieurs outils de gestion intégrée s’articulent à différentes échelles pour définir et mettre en œuvre un programme d’actions de réhabilitation et de gestion des milieux aquatiques.

Les Syndicats de bassins versants jouent un rôle essentiel dans la gestion de l’eau et des milieux aquatiques au niveau local et régional.

-Le bassin versant de l’Aveyron : SMBV Aveyron Amont : http://aveyronamont.fr/

Le bassin versant du Tarn est géré en amont par le : SMBV Tarn Amont : https://www.tarn-amont.fr/, en meme temps que le BV de la Dourbie des sources du Tarn sur le Mont-Lozère jusqu’à sa confluence avec la Muse à l’aval de Millau où le relais est pris par le SM Tarn-Sorgues-Dourdou-Rance : https://www.syndicat-tsdr.fr/

Le bassin versant du Viaur : EPAGE VIAUR : https://www.epage-viaur.com/

Le bassin versant du Lot, est géré sur la partie Lot amont avec le BV du Dourdou de Conques et la partie du Lot du confluent de la Truyère au confluent du Dourdou par : SM Lot Dourdou : https://lot-dourdou.fr/

Le bassin versant du Lot  médian est elle couverte par le: SMB Célé – Lot médian : https://www.celelotmedian.com/accueil.html

13 communautés de communes, 1 agglomération et 83 communes composent ce syndicat depuis les sources à Séverac le Château jusqu’à son arrivée dans le Tarn et Garonne à Laguépie.

Sur 1560 km², la rivière Aveyron et ses affluents offrent une diversité remarquable de paysages, allant des contreforts du Lévezou en passant par les causses de Sauveterre et du Quercy jusqu’aux plateaux du Ségala.

Ce bassin versant majoritairement rural, est ponctué par les pôles urbains de Rodez et Villefranche de Rouergue. Les activités présentes sur ce territoire vont des grandes industries, fleurons du département, à l’agriculture et l’artisanat, garant de la dynamique locale.

Cours d’eau : 2 020 km dont l’Aveyron (183km), l’Olip, la Serre, la Briane, l’Alzou, la Serène, ….
Superficie : 1560 km2
Population : 100 000 habitants
Activités : agriculture, industrie, commerce, services et tourisme
Collectivités : 1 région (Occitanie), 3 départements (Aveyron, Tarn-et-Garonne et Lozère), 14 EPCI-FP et 83 communes

Pour plus d’infos : ICI

Le bassin versant du Tarn-amont concerne 59 communes de trois départements (Aveyron, Gard et Lozère) en région Occitanie. Il est situé à l’extrême est du district hydrographique Adour-Garonne et dépend de l’Agence de l’eau du même nom. Il s’étend sur 2 627 km² des sources du Tarn sur le Mont-Lozère jusqu’à sa confluence avec la Muse à l’aval de Millau.

En tête de bassin, les Cévennes (massifs du Mont-Lozère et du Mont-Aigoual), de par leur nature cristalline (granites et schistes), sont caractérisées par de nombreuses sources et un chevelu de cours d’eau très dense. Plus en aval, les causses, ces vastes plateaux calcaires à l’altitude moyenne de 1 000 m, couvrent près des 2/3 du territoire et sont entaillés par de spectaculaires gorges de 400 à 500 mètres de profondeur, creusées entre autres par les rivières du Tarn, de la Jonte et de la Dourbie.

Outre une multitude de routes départementales et communales, des axes routiers d’intérêts nationaux traversent les milieux fragiles du bassin versant du Tarn-amont : l’autoroute A75 sur les systèmes karstiques et la route nationale 106 sur les têtes de bassin cévenoles.

Pour plus d’infos : ICI

L’Établissement Public d’Aménagement et de Gestion des Eaux – EPAGE du bassin du VIAUR est un syndicat mixte regroupant 14 intercommunalités concernées par le bassin hydrographique du Viaur ainsi que 5 structures prélevant sur ce bassin versant pour assurer l’alimentation en eau potable des populations.

Le bassin versant du Viaur est inclus dans le bassin Tarn Aveyron, ensemble appartenant au grand bassin Adour Garonne. Le bassin versant du Viaur s’étend sur une longueur de 70 km pour une largeur d’environ 20 km soit une superficie de 1 561 km².

Situé au sud de Rodez et au nord-ouest de Millau, son bassin versant recouvre 68 communes aveyronnaises, 16 communes tarnaises et une commune du Tarn et Garonne, soit au total 85 communes regroupées en 14 EPCI-FP, tous adhérents à l’EPAGE Viaur.

Le Viaur, affluent rive gauche de l’Aveyron, prend sa source au sud du Puech Del Pal sur la commune de Vézins du Lévezou, à une altitude de 1090 mètres. Il serpente d’est en ouest, à travers deux grandes régions naturelles : le Lévezou et le Ségala. Après un parcours de 163 kilomètres, il conflue avec l’Aveyron à Saint Martin Laguépie (département du Tarn) et Laguépie (département du Tarn et Garonne) à une altitude de 150 m.

Pour plus d’infos : ICI

Le Syndicat mixte Lot Dourdou est administré par un Comité syndical composé de délégués élus par les organes délibérants des communautés de communes qui le composent. Il fédère aujourd’hui 13 Communautés de communes et une Communauté d’agglomération, couvrant 121 Communes réparties sur les départements de la Lozère, de l’Aveyron et du Cantal.

La zone de compétence du Syndicat couvre une superficie de 2 982 km².

Pour plus d’infos : ICI

Le bassin versant Tarn- Sorgues-Dourdou-Rance est inclus dans le bassin Tarn-Aveyron, lui-même appartenant au grand bassin Adour-Garonne. Il couvre le Sud-Aveyron et une partie du Tarn sur un territoire de 1 800 km² et concerne une population d’environ 27 000 habitants (soit 16 habitants par km2).

Il est parcouru par plus de 2 000 km de cours d’eau répartis en trois sous-bassins versants :

– le bassin versant du Tarn, de Saint-Rome-Tarn (confluence avec la Muse) jusqu’à Trébas (confluence avec le Rance), en incluant l’ensemble des affluents rive droite et rive gauche comme l’Alrance et le Gos du Tarn

– Le bassin versant Sorgues-Dourdou, affluent du Tarn en rive gauche

– Le bassin versant du Rance, affluent du Tarn en rive gauche

Le Syndicat mixte Tarn-Sorgues-Dourdou-Rance fédère 9 communautés de communes (6 aveyronnaises et 3 tarnaises) représentant au total 73 communes.

Pour plus d’infos : ICI

En 2007, les élus des 101 communes du bassin versant du Célé se sont rassemblés pour créer le Syndicat mixte du bassin de la Rance et du Célé. En novembre 2018, le Syndicat mixte Célé – Lot médian a été créé par arrêté inter-préfectoral par substitution du Syndicat mixte du bassin de la Rance et du Célé. Le Syndicat mixte du bassin Célé – Lot médian couvre une superficie de 2 326 km² et regroupe, en tout ou partie, 10 communautés de communes / d’agglomération, 174 Communes, pour une population totale de 92 471 habitants. Plus de 2 389 km de cours d’eau permanents sont présents sur son territoire.

Pour plus d’infos : ICI

J’agis ! Je réduis ma consommation et protège la qualité de l’eau

En moyenne, un français consomme chaque jour 150 Litres d’eau potable soit environ 55 m3/an. En Aveyron, la moyenne est de 285l/jour/abonné. L’eau est la ressource la plus fragile et la plus indispensable à la vie. Nous devons la préserver !

Il y a deux solutions : éviter de la polluer et limiter sa consommation.
Voilà des gestes écocitoyens faciles à effectuer au quotidien.

Plusieurs gestes éco-responsables peuvent s’avérer très efficaces et participent à préserver des quantités importantes d’eau :

1.Laver sa voiture avec modération (dans une station de lavage, un lavage ne nécessite que 50 à 60 litres d’eau, le lavage à domicile état interdit)

2. La chasse aux fuites (robinet, chasse d’eau) en changeant les joints défectueux.
Un robinet qui goutte fait perdre 35 000 litres d’eau par an, une fuite de chasse d’eau fait perdre 220 000 litres d’eau par an.

3.Préférer la douche (40 à 60 l d’eau) au bain (150 à 200 litres),
Une douche de 4 minutes permet une économie de 130 litres d’eau à chaque douche.

4.Equiper sa robinetterie de systèmes hydro économes (réducteurs de débits, mitigeurs, mousseurs, douchettes à faible débit, …),

5.Couper l’eau du robinet, notamment quand vous vous brossez les dents ou quand vous vous rasez,

6.Arroser « à la fraîche » et économiser 6 litres d’eau par m² arrosé.

7.S’équiper de chasse d’eau à double commande (3 à 6 litres contre 6 à 12 litres pour une chasse ordinaire),

8.Choisir des appareils d’électroménager économes en eau (lave vaisselle et lave linge classe A++++ à privilégier), faire fonctionner vos appareils en pleine charge ou utiliser la touche demi-charge,

9.Récupérer l’eau de pluie pour arroser les plantes et son jardin

Crédit : Affiche Ecogeste – CPIE du Rouergue 2025

Vous trouverez plus de détails sur les sites suivants :

www.jeconomiseleau.org

Simulateur de consommation d’eau annuelle : https://www.cieau.com/le-metier-de-leau/usages-consommation-conseils/calculateur-consommation-eau-annuelle/

2. Quels gestes pour contribuer à l’amélioration de la qualité de l’eau ?

Je sais reconnaître les produits ménagers toxiques : http://www.vedura.fr/guide/eco-geste/reconnaitre-produits-menagers-toxiques