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Le Renard roux

Le renard occupe des milieux très divers, du niveau de la mer à la montagne, de la plaine à la forêt. Cette grande adaptabilité lui assure la vitalité de ses populations. Le couple est généralement formé à vie, mais, en dehors de la période de reproduction et d’élevage, le mâle reste solitaire. Les femelles, quant à elles, vivent en groupe. Le terrier, souvent un ancien terrier de blaireau, n’est utilisé en général que pour la reproduction.

 

Le renard est un omnivore opportuniste. Si les campagnols sont la base de son régime alimentaire (jusqu’à10 000 par an !), il consomme aussi des mulots, des lapins, des rats, des fruits, des glands, des invertébrés (lombrics, insectes, escargots), des reptiles, des amphibiens, des hérissons,  des charognes, voire des champignons et même des poissons. Dans les agglomérations, il n’hésite pas à faire les poubelles.

Il peut occasionnellement consommer des espèces domestiques, d’où sa mauvaise réputation de pilleur de poulaillers. Comme tout prédateur, le renard joue un grand rôle dans l’équilibre des milieux naturels en éliminant les animaux en surnombre, malades ou inadaptés.

 

Le Renard roux est commun dans tous les départements, avec toutefois des densités variables.

 

En Aveyron on le rencontre dans tous les milieux jusqu’à 1400 m d’altitude. Classé comme nuisible, plus de 300 000 individus seraient prélevés annuellement en France par tir ou piégeage. En outre, l’espèce n’est pas à l’abri de nombreuses maladies qui peuvent dégénérer en épidémies.

 

Si la rage est éradiquée depuis 2001, l’espèce est affectée cycliquement par la gale, comme dans les années 1992 à 1995 où les populations de l’Aveyron ont fortement diminué.

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