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Le Castor d'Europe

Le Castor dépend des ruisseaux et des rivièresde basses altitudes, à faible pente et d’un débit non torrentiel, ainsi que d’une ripisylve riche en saules et peupliers.


Dans le monde, son aire de répartition s’étend de l’Europe de l’ouest à la Mongolie. En France, au début du XXème siècle on ne le trouvait plus que dans la basse vallée du Rhône.

 

Le Castor était autrefois chassé pour sa fourrure de qualité, sa viande et le castoréum (cette sécrétion huileuse, lui permettant d’imperméabiliser sa fourrure et de marquer son territoire, était utilisée en médecine). Il a aussi souffert de l’aménagement des cours d’eau : construction de barrages, moulins à eau et déforestation pour l’agriculture et/ou l'exploitation du charbon. Après de nombreuses réintroductions, le Castor a pu retrouver une partie de son aire de répartition originelle. Aujourd’hui il est présent dans le sud-est, le centre et le nord-est du pays.


La population aveyronnaise, quant à elle, est le résultat de deux réintroductions : l’une en Lozère dans les années 1977-1978 (Parc National des Cévennes) et l’autre dans la Dourbie aveyronnaise dans les années 1989-1990. Le castor est aujourd’hui bien présent sur tout le bassin du Tarn, tous les affluents du Tarn et de la Dourbie commencent à être colonisés.


Principalement crépusculaire et nocturne, cette espèce vit en famille (le couple ainsi que les jeunes de l’année et ceux de l’année précédente) et les femelles ont en moyenne 2 petits par portée et une portée par an.


Le castor est protégé au niveau national.

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