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Le Campagnol des champs

Improprement appelé mulot, le campagnol affectionne les prairies pâturées, les champs de luzerne, les bordures de champs de céréales, les talus... Il évite les prairies trop humides ou aux herbes trop hautes. Il peut occuper l’espace jusqu’à plus de 1800 m d’altitude.

En Aveyron, il est commun dans toutes les zones ouvertes (prairies naturelles ou artificielles, cultures) jusqu’au sommet de l’Aubrac.

 

Son nid est fait d’herbes sèches dans un réseau de galeries qui peuvent s’étendre sur plusieurs mètres. Ces galeries sont souterraines mais aussi très marquées à la surface, dans l’herbe. En été, les couples défendent leur territoire. Les individus communiquent entre eux par de petits cris aigus. Ils marquent leur territoire en déposant leurs crottes et leurs urines dans des lieux bien précis de leurs galeries de surface.

 

Le campagnol est végétivore. Son régime alimentaire est essentiellement composé de luzerne, de graminées sauvages, de céréales, de racines de plantes, d’écorces, de graines. Il mange occasionnellement des insectes.

 

Sa stratégie de reproduction (maturité sexuelle très rapide, nombreuses portées, nombreux jeunes) est une réponse à la multitude de prédateurs qui le chassent.

 

Les campagnols représentent souvent plus de 70% du régime alimentaire du renard et occupent une part essentielle dans celui de la buse, du faucon crécerelle et de la chouette effraie. La Belette ne peut survivre sans lui.

Bien que tous ces prédateurs jouent un rôle indispensable dans la régulation des populations, des campagnes d’empoisonnement sont réalisées lors d’épisodes de pullulations qui peuvent occasionner de gros dégâts dans les champs cultivés.

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