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La biomasse

Les matières organiques constituent une source d’énergie intéressante car elles contiennent de grandes quantités de carbone, comme le charbon ou le pétrole.

Le bois

Facile à trouver, facile à exploiter, c’est une source d’énergie universellement répandue et renouvelable par des plantations, c’est pourquoi on classe le bois dans les énergies renouvelables. En plus des cheminées classiques, on trouve aujourd’hui des appareils de chauffage au bois très performants.

 

En Aveyron, un très grand nombre d’habitations est équipé. On trouve aussi des systèmes destinés à chauffer plusieurs bâtiments, avec une seule chaudière qui fonctionne au bois. C’est le cas de la chaufferie de Rodez qui se trouve à proximité du lycée Saint Joseph. L’entreprise Braley, sur le Causse Comtal, récupère près de 40 000 tonnes de déchets bois chaque année qu’elle transforme en partie en plaquettes de bois, en bûches pressées ou en granulés. La Coopérative d'Utilisation du Matériel Agricole (CUMA) énergie innovation de l'Aveyron  met à disposition de ses adhérents (des agriculteurs) une déchiqueteuse à bois pour la fabrication de plaquettes de bois destinées à l’alimentation de chaudières automatiques individuelles.

Les agrocarburants et biocarburants

Les agrocarburants peuvent remplacer le gazole ou l’essence. Le diester fonctionne dans les moteurs diesels alors quel’éthanol nécessite un moteur particulier appelé « flex ». Le diester est produit à partir de colza, de soja ou de tournesol tandis que l'éthanol est extrait de la betterave, du blé, du maïs, de la canne à sucre ou de la pomme de terre.

 

On appelle ces carburants des agrocarburants car ils sont issus de l’agriculture mais ils ne sont pas forcément biologiques, le terme biocarburant est donc trompeur. Bien au contraire, ils sont le plus souvent le fruit d’une agriculture intensive. Le problème est qu'au niveau mondial, ces agrocarburants peuvent devenir pour les agriculteurs plus rentables que les cultures nourricières.

 

En Aveyron, on utilise aussi l’huile végétale pure comme agrocarburant. On l’obtient en pressant des graines de tournesol ou de colza par exemple. La Coopérative d'Utilisation du Matériel Agricole (CUMA) énergie innovation de l'Aveyron met une presse à huile à disposition de ses adhérents. Cette huile ne peut être légalement utilisée que dans les tracteurs à moteur diesel, sur l’exploitation.

La combustion des déchets

Très controversée du fait des émissions de particules polluantes qu’elle provoque, la combustion de déchets dans un incinérateur permet de produire de l'énergie sous forme de chaleur. Cette chaleur peut servir à chauffer de l'eau qui ira alimenter un réseau de chaleur et chauffer des habitations, comme c'est le cas à Toulouse, dans le quartier du Mirail. Elle peut aussi servir à produire de la vapeur qui fera tourner une turbine et produira de l'électricité. Plus simplement, les déchets peuvent remplacer un combustible et donc éviter d'avoir recours aux produits pétroliers.

 

Le biogaz

Dans une Installation de Stockage des Déchets Non Dangereux (lieu où sont enfouis les déchets ménagers), la décomposition des déchets organiques par fermentation, génère un gaz composé de méthane et de gaz carbonique : c’est le biogaz.

 

Le biométhane, issu du biogaz, peut être valorisé pour produire de la chaleur, de l’électricité ou bien du carburant. Pour entrer dans un réseau de gaz de type « gaz de ville », le biogaz peut être purifié beaucoup plus facilement que le gaz naturel.

 

Malheureusement, si toutes les installations de stockage produisent du biogaz, très peu le captent en France pour en faire de l’énergie. C'est le cas du bioréacteur de Trifyl situé dans le Tarn et dans lequel est acheminé une partie des déchets ménagers aveyronnais.

 

La méthanisation est aussi un mode de digestion des déchets organiques pour produire du biogaz mais cela se passe dans un digesteur, une installation très technique, et seules certaines catégories de déchets sont concernées, en particulier, les boues produites par les stations d'épuration ou les lisiers d’origine agricole. Si la France est peu avancée dans ce domaine, de nombreux pays comme le Danemark ont largement développé cette technologie.

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